Et si les soft skills faisaient toute la différence ?

L’idée selon laquelle l’amélioration des performances professionnelles est intimement liée au développement des compétences comportementales est désormais acquise.

Dans un monde en constante évolution, bousculé par les crises sanitaires ou l’émergence des IAs, l’environnement professionnel doit s’adapter. Si l’on exige de ses collaborateurs qu’ils adoptent de nouveaux modes de travail, ces derniers nourrissent également des attentes singulières envers leurs supérieurs. Une réciprocité qui peut trouver un point d’ancrage dans le développement des soft skills !

Qu’entend-on par compétence comportementale ?

Compétences comportementales, les soft skills désignent les compétences sociales issues de l’intelligence émotionnelle, relationnelle et des capacités de communication de chaque individu. Ensemble unique propre à chacun, ce bagage de compétences reflète la capacité d’une personne à s’adapter à différentes situations. Face à son environnement de travail et aux interactions sociales, chaque individu met en branle l’ensemble des soft skills qui lui sont propres pour relever les défis qui se présentent à lui. D’où l’absolue nécessité de savoir les identifier pour mieux les valoriser !

Tenant compte du profil psychologique des individus, les soft skills complètent les hard skills qui désignent les compétences techniques acquises au cours du cursus universitaire ou des formations. Loin d’être inutiles ou superflues, les compétences comportementales influent en permanence sur les prises de décision des individus. Si bien qu’elles sont aujourd’hui devenues un élément essentiel de l’employabilité, de la mobilité professionnelle et de la réussite de carrière !

Enfin, les soft skills se caractérisent par leur transversalité. Liées à un socle de valeurs en entreprise et de qualités intrinsèques à chacun, elles ne sont pas attachées à un métier ou une activité professionnelle en particulier. Bien au contraire ! La manière de se positionner face à soi, face à sa charge de travail et face aux autres est transférable dans de nombreuses situations du quotidien professionnel. Prisées dans tous les secteurs d’activité, les compétences comportementales sont devenues indispensables aussi bien pour trouver ou conserver un emploi que pour recruter ou retenir un salarié.

Les soft skills : des compétences innées ou acquises ?

Créativité, écoute active, curiosité, flexibilité, intelligence émotionnelle, autonomie au travail, gestion du stress : autant de soft skills incontournables dans l’univers professionnel. Pour identifier celles que chacun possède déjà, Praditus, experte dans l’univers des soft skills depuis plus de 10 ans, a imaginé un référentiel de plus de 60 compétences transversales qui couvrent des catégories aussi variées que l’efficacité personnelle, l’efficacité interpersonnelle, l’efficacité dans les affaires, le potentiel d’innovation, le potentiel de transformation ou les comportements durables.

aller plus loin

Il est important pour les individus, comme pour les organisations, de savoir évaluer les soft skills pour comprendre quelles compétences comportementales sont nécessaires dans leur environnement organisationnel. Car contrairement aux idées reçues, les soft skills ne sont pas forcément innées. Si certaines semblent naturelles, d’autres peuvent être apprises, et ce, tout au long de la vie professionnelle. Savoir développer, améliorer et encourager les compétences comportementales de ses collaborateurs est l’un des leviers pour créer un environnement de travail sain et propice à la performance de ses membres sur le long terme.

Acquérir une soft skill revient à adopter une nouvelle habitude de comportement ou à modifier un comportement plus ancien. De la même manière que pour arrêter de fumer ou changer d’hygiène de vie, l’apprentissage de ces compétences passe par beaucoup de motivation, une bonne dose de discipline et un cadre réaliste. Mais parfois, la volonté d’atteindre un but précis n’est pas suffisante et une aide extérieure est nécessaire pour atteindre l’objectif fixé. C’est pourquoi Praditus a mis en place différentes solutions de coaching et de formations individuelles ou collectives pour permettre à chacun d’exprimer son plein potentiel.

Du bon dosage des compétences douces

Malgré des processus de recrutement rigoureux, il arrive parfois qu’un collaborateur n’emprunte pas le chemin de développement attendu par ses supérieurs. Pour tirer le meilleur parti de chacun de leurs collaborateurs, les organisations doivent pouvoir se forger une idée lucide de leur personnalité afin de déterminer exactement quel travail et quels résultats attendre d’eux. Mais aussi quel comportement adopter à leur égard ! Produire des résultats ne peut se faire qu’en tenant compte des besoins de ses salariés et de leurs habiletés comportementales…

Répondre favorablement à une évolution de poste, adopter une attitude positive vis-à-vis de la technologie, rester curieux dans un nouveau domaine d’activité, savoir montrer de l’empathie dans toutes les situations, y compris en visio : tous ces comportements pragmatiques ne sont en réalité que le reflet visible de compétences comportementales sous-jacentes. Évaluer un comportement doit donc toujours tenir compte des soft skills qui le sous-tendent !

Une compétence trop ou pas assez présente peut affecter positivement ou négativement le travail et le professionnalisme. Comme le souligne l’adage, « l’excès en tout est un défaut ». Charge à chacun d’ajuster le curseur de ses soft skills pour affronter chaque situation avec confiance. Côté pile, côté collaborateur, développer un sens de l’autonomie est une qualité indispensable pour travailler en équipe. En revanche, faire cavalier seul ne peut que nuire à l’esprit d’équipe. Côté face, côté manager, la capacité à déléguer, à motiver une équipe ou à prioriser son travail est la marque d’un meneur d’hommes. A contrario, exercer ces compétences avec autoritarisme et sans être à l’écoute des membres de son équipe ne peut être que contre-productif.

En résumé, développer ses soft skills est un moyen de garantir sa performance professionnelle tout au long de sa carrière. Par ailleurs, participer au développement des compétences comportementales de ses collaborateurs est un prérequis indispensable pour qu’une organisation soit capable de s’adapter aux crises et évolutions du marché sur lequel elle évolue. Les soft skills constituent donc aujourd’hui un levier majeur du succès. À tous les étages ! Pour tous ceux qui souhaitent engager leur organisation et leurs collaborateurs sur la voie des soft skills, Praditus se tient à leur disposition pour co-construire le programme de coaching ou de formation le plus adapté à leurs besoins. La révolution est en marche…

Lexique Praditus

Voici un lexique de quelques 5 mots clés importants concernant les soft skills :

  1. Compétences comportementales (Soft skills) : Désignent les compétences sociales issues de l’intelligence émotionnelle, relationnelle et des capacités de communication. Ces compétences sont essentielles pour s’adapter à diverses situations professionnelles et influencent les prises de décision.
  2. Intelligence émotionnelle : Capacité à comprendre, utiliser et gérer ses propres émotions de manière positive pour soulager le stress, communiquer efficacement, empathiser avec les autres, surmonter les défis et désamorcer les conflits.
  3. Adaptabilité : Aptitude à s’ajuster rapidement et efficacement aux nouvelles conditions, défis et changements dans l’environnement professionnel, souvent en lien avec les compétences comportementales.
  4. Employabilité : Ensemble des compétences, connaissances et comportements qui rendent un individu apte à obtenir et à conserver un emploi, ainsi qu’à évoluer professionnellement. Les soft skills jouent un rôle crucial dans l’employabilité.
  5. Efficacité interpersonnelle : Capacité à interagir efficacement avec les autres, à établir des relations positives et à travailler en équipe. C’est une composante majeure des soft skills et influence fortement la dynamique de groupe et la performance collective.